Administration de l'Égypte antique

L'administration de l'Égypte est organisée dès le début de l'unification de l'Égypte, jadis divisée en deux royaumes différents, par le roi Narmer.



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Vie quotidienne dans l'Égypte antique

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L'administration de l'Égypte est organisée dès le début de l'unification de l'Égypte, jadis divisée en deux royaumes différents, par le roi Narmer (période thinite). Ce dernier concentre le pouvoir entre ses mains, secondé par diverses «maisons» (agriculture, irrigation, finances, culte funéraire royal, armée). Il divise le pays en districts administratifs nommés nomes, dirigés par un fonctionnaire désigné par le roi.

Ancien Empire

Sous l'Ancien Empire, l'administration est devenue fortement décentralisée. Chaque circonscription administrative dispose d'une large autonomie, ce qui ne va pas sans risque pour le pouvoir central. L'organisation de cette administration reste peu cohérente ; en effet, les nomarques ne respectent pas forcément les règles de l'État. Lorsque le pharaon est un homme à poigne et que le pouvoir central montre sa force, ces gouverneurs ne sont que de simples fonctionnaires exécutant les ordres du roi. Mais dès que le pharaon et son vizir montrent des signes de faiblesse et sont incapables de faire respecter leur autorité, les nomarques ont tendance à prendre de l'indépendance vis-à-vis de la cour ainsi qu'à faire sécession. Ils ne se considèrent plus comme des fonctionnaires mais comme des seigneurs agissant pour leur propre compte. C'est le cas à la fin du règne de Pépi II (VIe dynastie), ce qui entraîne la chute de l'Ancien Empire. Il faut attendre la XIIe dynastie pour que le pays retrouve enfin la paix. Si Amenemhat Ier, fondateur de cette dynastie, s'appuie toujours sur les nomarques de province pour asseoir sa légitimité, Sésostris III supprimera la charge pour que son autorité soit de nouveau absolue.

Les «Dix Grands de Haute-Égypte»

L'État est géré par un conseil suprême, les «Dix Grands de Haute-Égypte», sorte de conseil des sages dépendant directement du vizir. Ces gouverneurs de districts -c'est-à-dire des nomes-, qui gèrent leur circonscription de manière autonome, sont des fonctionnaires à la fois judiciaires et administratifs. Ils sont chargés, au nom du pharaon, de percevoir les redevances en grains et en bétail ; ils sont par conséquent aussi appelés directeurs des maisons des offrandes et des maisons d'approvisionnement. Ils sont en outre chargés de la milice et de la justice ; ils sont alors directeurs des scribes royaux ou du greffe judiciaire.

Le grand directeur de Haute-Égypte[1], qui dépend du vizir, a en charge l'administration centrale des finances, créée pour alimenter le Trésor royal. Cette maison du Trésor emploie de nombreux fonctionnaires, tel le trésorier du dieu, fréquemment un fils du roi. Ce trésorier du dieu est un personnage de la plus haute importance dans la mesure où il est à la fois chef des armées -après Pharaon, chef suprême des armées-, directeur du dépôt d'armes, commandant en chef des recrues, amiral de l'Empire chargé de surveiller les navires de l'État, directeur des travaux du roi et chef des ouvriers du dieu[2].

Il existe aussi une maison centrale des greniers à blés du pharaon, avec un directeur des champs et un directeur des scribes des champs.

On retrouve le plus souvent dans leur sépulture la totalité des titres portés au long de leur carrière.

Première période intermédiaire

Les dynastes locaux, solidement implantés dans leurs nomes, s'émancipent de l'autorité royale. Pendant plus de cent ans, les dynasties du Nord et celle du Sud se combattent, progressant ou régressant selon le jeu des alliances avec les nomarques de Moyenne-Égypte.

Moyen Empire

Montouhotep II réunifie le pays.

Deuxième période intermédiaire

Toutes les provinces font allégeance aux souverains Hyksôs qui s'emparent d'une grande partie du pays.

Nouvel Empire

Ahmosé chasse les Hyksôs jusqu'en Asie mineure et se rend aussi maître de la Nubie.

Troisième période intermédiaire

Basse époque

Période lagide

Domination romaine

L'administration romaine en Égypte s'appuie sur un dispositif qui a fait ses preuves à Rome.

Le préfet (præfectus), qui porte le titre officiel de «préfet d'Alexandrie et d'Égypte», est le représentant de l'empereur qu'il remplace dans les manifestations religieuses. Chargé de nommer les stratèges à la tête des nomes, il joue un rôle d'arbitre en cas de conflit. Il promulgue les édits élaborés par son conseil restreint, le consilium, dont les membres sont des Romains de haut rang. Maître de la justice, il tient audience à Alexandrie, la capitale administrative de l'Égypte, mais également dans les autres villes du pays, comme Memphis. Enfin, chef des armées, il en prend le commandement quand elles sont en campagne.

Pour le seconder dans ses tâches administratives, le préfet est entouré de professionnels, les procurateurs.

Notes

  1. On retrouve le titre de «Premier des Dix des Grands de Haute-Égypte» parmi ceux portés par Khoufoukhaf II.
  2. Les ouvriers du dieu sont ceux qui transportent les blocs de pierre en provenance des carrières.

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"Grand prêtre de Ptah"

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