Pyramide de Khentkaous II

La pyramide de Khentkaous II est un tombeau de reine récemment identifié par les égyptologues tchèques qui fouillent le site depuis le début des années 1970.



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Pyramide égyptienne de la Ve dynastie - Pyramide à faces lisses - Pyramide d'Abousir - Tombeau de l'Égypte antique

Article de la série Pyramide
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Pyramide de Khentkaous II

Pyramide Khentkaous II elevation.jpg

Commanditaire  Khentkaous II
Ve dynastie
Type  pyramide à face lisse
Hauteur  17 mètres
Base  25 mètres
Coordonnées  29°53′38.9″N 31°12′9″E / 29.894139, 31.2025


La pyramide de Khentkaous II est un tombeau de reine récemment identifié par les égyptologues tchèques qui fouillent le site depuis le début des années 1970. Elle est localisée entre les pyramides de Néferirkarê et de Néferefrê au sud du plateau rocheux qui domine la vallée et l'ancien lac d'Abousir. La totalité sera achevé par Niouserrê puis Djedkarê Isési.

Le complexe funéraire

Vue sur le temple funéraire de la reine Khentkaous II à Abousir

Khentkaous II choisit par conséquent d'établir son complexe funéraire au plus proche de ceux de son époux et de son fils. Il est constitué d'un petit temple funéraire accolé à la face est de la pyramide mais aussi d'une pyramide-satellite positionnée au sud est du péribole. Ce fait sans précédent pour la sépulture d'une reine, témoigne de l'influence de la souveraine qui assura sans doute la régence de son premier fils, alors toujours particulièrement jeune lors de son accession au trône suite au décès prématuré de Néferirkarê, mais aussi de son second fils, Niouserrê qui était aussi mineur lors de la mort de son aîné Néferefrê.

Le temple de la pyramide comporte l'ensemble des éléments du temple funéraire nécessaires pour assurer le culte de la défunte. Un portique d'accueil à deux colonnes en façade, une cour péristyle de huit piliers à section carrée, conçue pour la présentation et la purification des offrandes funéraires, un sanctuaire dans sa partie occidentale avec sa partie réservée aux statues du culte et la stèle fausse porte positionnée contre la pyramide.

Les piliers de la cour portent des reliefs dans le creux représentant la reine assise sur un trône royal ou divin, caractéristique des images divines, mais aussi ses titres. Elle porte une longue perruque ornée sur son front de l'uræus royal, insigne du pouvoir qu'elle exerça certainement. Détail intéressant, ces piliers monolithes en calcaire ont été recouverts d'un enduit rouge afin d'imiter le granite rouge d'Assouan.

La partie d'accueil du temple, dépourvue de chaussée d'accès et de temple d'accueil dans la vallée, a été ensuite agrandie pour comporter comme dans les complexes de son époux et celui de son premier fils, les magasins et annexes réservées aux prêtres chargés du fonctionnement du complexe. Par conséquent une partie du mobilier cultuel a été retrouvée dont les archives du temple formant le 3e corpus administratif de cette nature découvert à Abousir. Ces archives outre le fait qu'elles contiennent la liste détaillée des offrandes quotidiennes et l'inventaire des objets du culte, comme dans les exemples qui ont précédé nous apprennent aussi que le culte de la reine fonctionna durant toute la période qui suivit jusqu'à la fin de l'Ancien Empire.

La pyramide

La construction de la pyramide de la reine avait été inaugurée par Néferirkarê. Originellement elle avait une base de vingt-cinq mètres de côté pour une hauteur de dix-sept mètres. La terminaison de la pyramide était assurée par un pyramidion en granite dont les fragments ont été retrouvés sur le site.

La pyramide elle-même est bâtie à partir d'un noyau constitué de trois gradins en pierre calcaire locale se superposant, le tout recouvert par un parement de calcaire fin de Tourah.

La totalité est actuellement particulièrement dégradé suite au pillage du monument par les carriers qui se serviront des monuments pharaoniques de l'Ancien Empire comme une carrière facilement accessible et exploitable pour de nouveaux monuments durant l'Antiquité ou pour les nouvelles cités qui s'élevèrent sur la rive orientale à Fostat puis au Caire ensuite.

Par conséquent la pyramide de Khentkaous II est littéralement éventrée et a fait l'objet de travaux de consolidation et de restauration des parties souterraines par les archéologues.

Les appartements funéraires de la reine se situent à l'aplomb de la pyramide et étaient accessibles par la face nord du monument. Une descenderie s'enfonçait dans le sol sur une dizaine de mètres avant de se heurter à une herse en granite qui protégeait le caveau.

Lors de son dégagement seuls des débris du sarcophage en granite rouge de la reine ont été retrouvés mais aussi quelques vestiges de son mobilier funéraire abandonné là par les pillards.

Références bibliographiques


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