Akhet
Dans l'Égypte antique, Akhet désignait la première saison du calendrier nilotique. Cette saison correspond à la période d'inondations et se déroule du 19 juillet au 15 novembre.
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Définitions :
- Une des trois saisons de quatre mois du calendrier égyptien. (source : megaplanet)
- première saison de l'année, qui commence dès l'inondation des terres (mi-juillet à mis-novembre), divisé en quatre mois : celui de thot... (source : pagesperso-orange)
- Mot égyptien désignant la saison de l'inondation (Voir Crue du Nil et Calendrier). (source : serge-leroy)
Akhet | ||||||||||||
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Dans l'Égypte antique, Akhet (ou Akhit) désignait la première saison du calendrier nilotique (basé sur la crue du Nil). Cette saison correspond à la période d'inondations et se déroule du 19 juillet au 15 novembre.
Le jour de l'an : le «I akhet 1»
En Égypte antique, le jour de l'an était le premier jour du calendrier, soit le premier jour du premier mois de la saison de l'inondation des cultures par le Nil : le «I Akhet 1». Ce jour correspondait symboliquement à la crue du Nil, même si ce ne fût pas forcément le cas car le calendrier de l'Égypte antique se décalait chaque année. Ainsi, cette date portait en elle une forte connotation de renouveau bénéfique, la crue du Nil étant vitale pour les Égyptiens car elle déposait sur les cultures du limon, donnant la possibilité ainsi de bonnes récoltes.
C'est symboliquement le jour de l'an de l'an VII du règne de Thoutmôsis III qu'Hatchepsout proclame, sur les parois du temple de Deir el-Bahari, que son «couronnement» eu lieu. En réalité, il aurait réellement eu lieu entre le II Peret 1 et le IV Chemou 30, soit énormément plus tard dans l'année, selon les inscriptions de son seul obélisque toujours érigé à Karnak. Elle proclame par conséquent parfaitement son couronnement au jour de l'an pour profiter de la portée symbolique de cette date.
Le jour de l'an était aussi l'occasion de faire des offrandes aux défunts ainsi qu'aux dieux, en particulier à Rê, dont le jour de naissance était censé être le jour de l'An. De même, une procession de vases remplis de «l'eau nouvelle» du Nil avait lieu du fleuve jusqu'aux temples. Dans les temples, on procédait à des rites d'illuminations, et on en profitait aussi pour les reconsacrer aux dieux.
Bibliographie
- Grégory Lanners, «Le jour de l'An en Égypte ancienne», dans Toutankhamon Magazine, no 25, février / mars 2006, p. 46-48.
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