Horus

Horus est l'appellation grecque d'une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon ḥr, dont le nom veut dire certainement Celui qui est au-dessus ou Celui qui est lointain.



Catégories :

Divinité égyptienne

Cartouche dieux.jpg
Cet article est membre de la série
Dieux égyptiens
Présentation
Par ordre alphabétique
Par relation
Par ville
Par symbole
Par animal
Par écriture hiéroglyphique
Horus
G5 G7
ḥr

Horus est l'appellation grecque d'une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon ḥr, dont le nom veut dire certainement Celui qui est au-dessus ou Celui qui est lointain. Le culte d'Horus remonte probablement à la préhistoire, car la liste royale du papyrus de Turin qualifie de Suivants d'Horus les rois légendaires qui gouvernèrent l'Égypte après le règne des dieux (On peut noter ici que Horus au serekh est le plus ancien roi égyptien qui puisse être appelé). Aux débuts de l'époque historique, le faucon sacré est figuré sur la palette du roi Narmer et par conséquent il sera constamment associé à la monarchie pharaonique.

Un dieu complexe

Horus est un dieu à multiples facettes, au point qu'on s'est demandé si le nom ne sert à désigner pas en fait des divinités différentes :

Pour venger la mort de son père Osiris, Horus affronte son oncle Seth, le combat et reçoit le trône d'Égypte en héritage. D'où son surnom de «vengeur de son père». Il est par-là même le premier des pharaons après son père. Cependant, sa légitimité sera sans cesse contestée par Seth. Lors du combat qui l'oppose à Seth, Horus perd son œil gauche, qui est reconstitué par Thot. Nommé Oudjat, cet œil, que les Égyptiens portèrent sous forme d'amulette, possédait des vertus magiques et prophylactiques.

À l'opposé par conséquent de Seth, qui représente la violence et le chaos, Horus pour sa part incarne l'ordre et , tout comme pharaon, il fait partie des garants de l'harmonie universelle ; cependant, il ne faut pas diminuer la théologie complexe des Égyptiens à une conception dualiste du Bien et du Mal, car, dans un autre mythe, Seth est l'auxiliaire indispensable de dans son combat nocturne contre le serpent Apophis. Bien et mal sont des aspects complémentaires de la création, tous deux présents en toute divinité. (Voir Personnification du principe du mal).

Les «quatre fils d'Horus».

Quels que soient son aspect et son rôle - faucon céleste, dieu créateur ou fils d'Osiris - Horus est le dieu dynastique par excellence. Depuis Narmer, le roi porte le nom dit d'Horus. Il s'agit du premier élément de la titulature pharaonique, du ren maâ, le nom authentique par lequel pharaon définit sa nature. Sous les trois premières dynasties, le nom d'Horus s'inscrivait dans un rectangle surmonté de l'oiseau sacré, le serekh, dont le registre inférieur représente la façade stylisée du palais royal. La signification du serekh est évidente : le roi dans son palais est l'Horus terrestre, à la fois l'incarnation du dieu et son successeur légitime sur le trône d'Égypte. À partir de Kheops, la titulature royale est augmentée d'un autre titre, le nom d'Horus d'or, dont l'interprétation est cependant incertaine.

Les «quatre fils d'Horus» sont des divinités inférieures représentées sur les vases canopes :

Une lutte sans fin

Représentation d'Horus hiéracocéphale.

À Horus, fils et héritier d'Osiris, la couronne d'Égypte revient de droit. Mais Seth, jaloux, s'en empare par la force. Horus, appuyé de sa mère Isis, fait convoquer le tribunal des dieux à toute fin de régler ce contentieux. préside, alors que Thot tient le rôle du greffier.

Quatre-vingts ans s'écoulent néenmoins sans que le débat ait progressé. Le tribunal est même partagé entre les tenants de la royauté légitime (revenant à Horus), et Rê qui voit en Seth son perpétuel défenseur contre Apophis (le dieu serpent qui est depuis toujours l'ennemi de Rê). Les débats, qui tournent en rond, nécessitent un avis extérieur. C'est par conséquent à Neith, déesse de Saïs, reconnue pour son illimitée sagesse, que Thot s'adresse. Sa réponse est sans ambiguïté : la couronne revient à Horus. Cependant pour ne pas pénaliser Seth, Neith propose de lui offrir les déesses Anat et Astarté comme épouses.

Si le tribunal se réjouit de cette solution, Rê, lui, reste sceptique. Horus ne serait-il pas légèrement jeune pour assumer la direction du royaume ? Isis, excédée par tant de tergiversations, propose de déplacer les débats à Héliopolis devant Atoum et Khépri. Seth, furieux, s'y oppose et ordonne que les débats se fassent en l'absence d'Isis. Mais c'était compter sans la ténacité de la déesse.

Elle se réintroduit dans l'enceinte du tribunal sous les traits d'une belle jeune femme qui ne manque pas d'attirer rapidement l'attention de Seth. Tous deux finissent même par converser. Troublé par tant de beauté, Seth s'égare dans des propos compromettants, reconnaissant même sous la cape la légitimité filiale d'Horus ! «La rusée» Isis se dévoile alors. Le coup de théâtre laisse Seth sans voix. Quant à Rê, il a pu juger de l'imprudence de Seth, qui se confia sans prendre garde à une inconnue. Aussi la couronne revient-elle à Horus des mains de Rê lui-même.

Mais Seth, éternel jaloux, ne semble pas décidé à en rester là. Il propose à Horus des jeux sportifs. Parmi eux, une épreuve aquatique où les deux dieux se transforment en hippopotames. À celui qui restera le plus longtemps sous l'eau pourra devenir roi. Mais Isis, qui suit de près les mésaventures de son fils, perturbe la partie et s'attire au final le mécontentement des deux protagonistes : les trois dieux se déchirent en violentes disputes.

, désespérant d'assister enfin à une réconciliation, les invite à faire la paix autour d'un banquet. Mais une fois toujours, les luttes ne cessent de se multiplier. Seth va même jusqu'à essayer de féminiser Horus pour le rendre indigne du pouvoir aux yeux des autres dieux en se masturbant pour éjaculer et verser son sperme sur les cuisses de son neveu.

Représentation de Horus à gauche au temple de Dendérah en Égypte

Osiris, resté silencieux, intervient alors et met directement en cause le tribunal qu'il juge trop laxiste. Comme dieu de la végétation, il menace de couper les vivres à l'Égypte. Les dieux, bousculés par tant d'autorité, ne tardent pas à rendre un verdict favorable à Horus. Mais Seth n'est pas oublié. Positionné aux côtés de Rê, il devient «celui qui hurle dans le ciel» pour que soit fait place devant le dieu créateur.

Les six dieux-rois sont

  1. ,
  2. Shou,
  3. Geb,
  4. Osiris,
  5. Horus,
  6. Thot (incertain).

Voir aussi



Recherche sur Google Images :



"horus"

L'image ci-contre est extraite du site pyepimanla.com

Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur.

Voir l'image en taille réelle (580 x 857 - 142 ko - jpg)

Refaire la recherche sur Google Images

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Horus.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 27/11/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu