Mastaba d'Akhethétep
Le mastaba d'Akhethétep se trouve à Saqqarah, prenant place au sein d'un complexe funéraire qui s'est bâti et complété à différentes époques.
Article de la série Lieux égyptiens |
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Lieux | ||
Nomes / Villes Monuments / Temples |
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Région | ||
Basse-Égypte / Moyenne-Égypte Haute-Égypte / Nubie |
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Localisation | ||
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Le mastaba d'Akhethétep se trouve à Saqqarah, prenant place au sein d'un complexe funéraire qui s'est bâti et complété à différentes époques.
Il a été découvert en 1903 par Georges Aaron Bénédite ; deux anglaises, Miss Petrie et Miss Murray l'ont étudié et copié, puis la chapelle d'Akhethétep a été fouillée et démontée par Bénédite qui l'a acquise pour être expédiée au Louvre où elle est exposée.
La chapelle d'Akhethétep
Il s'agit de la partie cultuelle du mastaba qui restait accessible après les funérailles pour présenter devant la stèle fausse porte du défunt les offrandes quotidiennes liées au culte funéraire. Le monument est assez exiguë et présente un décor pariétal complet comportant toujours de nombreuses traces de la peinture qui recouvrait les reliefs.
On y accède par une porte étroite surmontée du rouleau sur lequel est inscrit le nom du propriétaire. L'embrasure de la porte est décoré de relief dont la scène du transport des statues d'Akhethétep mérite d'être signalée. L'intérieur forme une pièce rectangulaire de petite dimension dont la paroi gauche est percée par un jour qui donnait jadis sur le serdab du tombeau qui contenait les statues du défunt. Les scènes qui recouvrent cette paroi représentent d'ailleurs Akhethétep assistant au défilé des offrandes funéraires qu'une longue procession de porteur apporte pour lui assurer sa subsistance dans l'au-delà. La paroi du fond est occupé par deux hautes stèles fausse porte imitant la façade du palais royal. La totalité était peint dans des couleurs vives qui imitaient le bois et les étoffes qui ornaient cette double porte. Les autres parois montrent des scènes classiques, telles que les travaux des champs, la chasse dans les marais, ou encore le repas funéraire d'Akhethétep et les réjouissances qui devaient l'accompagner éternellement, scènes faisant face à la paroi du serdab.
Lors des travaux d'aménagements des salles du Louvre en 1985, des travaux de restauration et de consolidation ont été envisagés. L'analyse a permis de faire ressortir les caractéristiques techniques propres qui distinguent le mur des fausses-portes des trois autres parois. Le mur des fausses-portes est essentiellement constitué de grandes dalles de pierre, de formes régulières et symétriques comparé à l'axe du mur, surmontées par une série de blocs plus petits ; les autres parois procèdent d'une conception différente, les blocs sont irréguliers, les pierres les plus massives sont positionnées au sol, comme soubassement.
Les fouilles du Louvre
L'emplacement original et ce qui subsistait du mastaba d'Akhethétep a été retrouvé lors des fouilles du Louvre à Saqqarah entreprises de 1991 à 2000 et dirigées par Christiane Ziegler.
Les archéologues l'ont dégagé durant huit années (1991-1999) : 32 m de longueur, 16, 10 m de largeur, soit respectivement à peu près 60 et 30 coudées égyptiennes ; la hauteur actuelle étant de 5, 92 m, la hauteur d'origine peut être estimée à à peu près 6, 40 m.
La chapelle s'insérait par conséquent dans un plus vaste ensemble qui comportait une entrée menant à un premier couloir débouchant sur une cour rectangulaire assez étroite présentant en façade du mastaba la porte de la chapelle actuellement au Louvre et symétriquement de l'autre côté une fausse porte.
Les fouilles ont permis de retrouver un certain nombre d'éléments qui formaient à la fois le matériel du culte d'Akhethétep comme les tables d'offrande ou les statues mais aussi les restes du viatique funéraire dans le caveau parmi lesquels on citera un vase canope en calcite avec son couvercle plat en calcaire. Parmi les statues découvertes aux alentours de la chapelle du mastaba, une retient spécifiquement l'attention car elle représente un homme debout, probablement Akhethétep, vêtu d'un costume sacerdotal portant une peau de panthère et l'insigne de la déesse Bat.
Il a aussi été déterminé que le mastaba avait été pillé dès l'Antiquité et que de nombreuses inhumations postérieures avaient eu lieu jusqu'à la Basse Époque.
Voir aussi
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